samedi 17 septembre 2016

Mysore

Rétrospectivement, ce n'était peut être pas une bonne idée d'arriver dans la ville mythique de Mysore en descendant de "nos" montagnes le jour de la fête nationale indienne... Retrouver brutalement la chaleur dans une grande ville particulièrement animée nous a clairement fait un choc, renforcé par le "harcèlement" auquel nous avons été soumis là-bas de manière bien plus intense qu'ailleurs (vendeurs de tout et de n'importe quoi qui nous poursuivent dès la porte de l'hôtel, conducteurs de rickshaws, inconnus qui soit disant veulent faire connaissance et tentent de vous emmener dieu sait où et dont il était très difficile de "se débarrasser"...). 
Bref, sur le moment, je crois qu'aucun de nous n'a aimé Mysore ! (c'est aussi l'hôtel où on s'est senti le moins bien de tout le séjour, malgré la "piscinette" sur le toit où Félix a pu se rafraîchir). 

Nous avons visité le palais dans une foule dense (photos interdites), je dois dire que j'ai aimé la visite malgré tout dans ce palais de marbre et d'or, de la folie des grandeurs! Détail amusant, les chaussures sont interdites pour la visite et un système bien organisé de consigne est prévu pour quelques roupies, ceci dit nombreux sont ceux qui les laissent simplement près de l'entrée, ces piles de chaussures elles même auraient valu la photo... tout comme les visiteurs pataugeant dans l'eau à la sortie puisqu'une v-averse était tombée pendant notre visite!

Le moment le plus magique a été le moment où se sont allumées les illuminations du palais (attention elles sont "rares", 30 minutes seulement le dimanche ou pour les grandes fêtes, il fait viser juste! - on a d'ailleurs croisé en partant des Français qui arrivaient en rickshaw espérant voir le spectacle...)
Un petit côté "disney" tant c'est "too much" mais quand même un chouette souvenir pour toute la famille!
 On a quitté sans regrets Mysore le lendemain... même si je pense que cette ville doit avoir bien plus à offrir que ce qu'on en a vu!
(il faut imaginer le moment où les ados commencent à être un peu tendus... "bon, t'en as pas marre de photographier des tomates? t'as jamais vu de tomates ou quoi?!?..." (hum hum)

3 commentaires:

  1. Bonjour,
    Cela fait longtemps que je suis ce blog sans jamais m'y être exprimée, je suis d'un naturel très discret (trop peut-être). Je voulais juste vous dire que vos photos sont magnifiques. Une réelle invitation au voyage, des photos qui donnent envie et nous font voyager à elles seules.
    J'aime aussi beaucoup la fraicheur de ce blog dans sa totalité, la façon dont vous utilisez les mots, la force que vous y mettez. Vous renvoyez cette image de bonheur ou d'espoir quand la vie ne fait pas de cadeau. Des enfants qui grandissent dans l'ouverture d'esprit avec de vraies valeurs. Nul doute que vous leur offrez plein de beaux souvenirs, remplis de couleurs et de toute une palette d'émotions, et je ne parle pas que des voyages bien sûr.
    Bonne Continuation à vous 6.

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  2. c'est marrant car ce que tu dis de cette ville et tes photos me donnent l'impression qu'on est proche des ambiances de nombreuses villes du rajasthan… Et c'est effectivement assez dur au début, fatiguant, on se sent agressés souvent par le bruit, la chaleur, les véhicules, les gens aussi (pas tous bien heureusement) mais après quelques jours on s'habitue, et on s'attache même à ce type de lieux.
    J'aime bien ce que tu écris : " cette ville doit avoir bien plus à offrir que ce qu'on en a vu!" je ressens parfois ça, ce sentiment d'être passée à côté d'un endroit… non pas car il ne présente pas d'intérêt mais parce que les circonstances, l'humeur,et tout un tas de raisons pas forcément identifiables font que la rencontre avec l'endroit ne s'est pas faite et que peut être un autre jour, cela aurait été différent. bises!

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  3. Dingue, nous avons exactement eu la même sensation en sortant de notre paradis des baleines et en abordant la ville de Québec (moins bruyante dans une certaine mesure mais il y faisait plus de 30° et des centaines de touristes y affluaient), nous nous y sommes sentis agressés et je garde toujours cette impression d'avoir raté ma rencontre avec cette ville, pas le bon moment, le bon endroit ? Je ne sais pas...c'est d'ailleurs le sujet de mon prochain billet.

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